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La réforme du DPE (Diagnostic de Performance Energétique) lancée par le gouvernement a suscité des attentes quant à l'amélioration de la performance énergétique des logements, notamment pour les petits appartements. Une récente étude de la start-up PriceHubble spécialisée dans la data immobilière offre un éclairage sur l'impact réel de cette réforme.
Sortie des Passoires Thermiques: Selon les estimations initiales du gouvernement, la réforme visait à permettre à 140 000 appartements de moins de 40 m² de sortir du statut de passoires thermiques (classés F ou G). Cependant, l'étude de PriceHubble suggère que ce chiffre pourrait atteindre jusqu'à 220 000 logements, avec un focus particulier sur les logements classés G, interdits à la location à partir du 1er janvier 2025.
Impact Variable selon les Villes: L'analyse détaillée des principales villes françaises révèle des différences significatives. Rennes se distingue comme la ville bénéficiant le plus de la réforme, avec 31% des biens sortant de la catégorie G, suivie de près par Marseille, Strasbourg et Lille. En revanche, Lyon affiche un impact plus modeste avec seulement 17%.
Impact Relativement Marginal: Bien que la réforme ait un impact sur les logements classés F, avec un tiers d'entre eux quittant cette catégorie, l'étude souligne que l'effet global reste relativement marginal. Loeiz Bourdic, Chief Product Officer chez PriceHubble, suggère une piste d'amélioration du DPE en prenant en compte le nombre d'habitants dans un logement, proposant ainsi une approche plus équitable.
Perspectives d'Amélioration du DPE: L'analyse conclut en suggérant que l'amélioration du DPE pourrait passer par la prise en compte du nombre d'habitants plutôt que seulement la surface en mètres carrés. De plus, une évolution visant à favoriser les logements chauffés à l'électricité est envisagée par Bercy, offrant ainsi des perspectives de réduction significative du nombre de passoires thermiques.
En résumé, bien que la réforme du DPE apporte des changements, son impact actuel reste limité, soulignant la nécessité de nouvelles approches pour promouvoir une performance énergétique plus efficace, en particulier pour les petits logements.
